musique – Je n'ai pas beaucoup d'amis, c'est un fait. Quand j'en ai, j'essaye de les garder le plus longtemps possible en faisant des efforts sur mon manque de sociabilité. En revanche, rien ni personne ne pourra lutter contre ma maladresse : je me suis encore perdu. Ce n'est pourtant pas la première fois que j'y vais, mais je suis persuadé que son domicile était sur la droite et non pas sur la gauche. Je fais demi tour avec ma voiture toute cabossée (longue histoire de créneau, je ne l'assume pas trop, je remets souvent la faute sur ma sœur quand elle a le dos tournée). Les pizzas derrière moi empestent. Je veux dire, elles sentent tellement fort que mon estomac gronde. Bon sang Max, où es-tu...
Après vingt minutes, je parviens à retrouver mon chemin. Fort heureusement, mes proches ont appris que la ponctualité n'est pas mon fort. Avec mon boulot stressant, je dois toujours vérifier les deadlines et j'ai tendance à me relâcher pour le reste. Je ne me fais pas prier pour rentrer sans sonner ni toquer.
« Maaaax ? »
Je m'approche jusqu'au salon et vois la loque étalée sur son canapé, dormant profondément – je suis si en retard que ça ? D'humeur pourtant taquine, j'ouvre le carton d'une des pizzas et en tire une tranche pour l'agiter sous son nez, espérant que cela le réveille (l'appel du ventre, vous savez).
« Mmmh la bonne pizza.... Alleeeeez... réveille toiiiii... »
C'est vrai que lui étaler le tout sur la figure est tentant mais je n'ai pas le courage de le faire. Pas encore.
Uuuuuuuugghhhhh. Max venait de prendre conscience du mauvais choix qu'il avait fait en passant toute sa précédente nuit à faire du parkour à la cool dans toute la ville. Petit sac à dos d'écolier, gros manteau, il était prêt à affronter tous les dangers qui se présentaient à lui : obstacles composés de poubelles mal placées, chats errants, rats faisant une randonnée à la cool dans les ruelles. Il n'était finalement rentré chez lui qu'aux alentours de 10h, après avoir retrouvé son chemin au bout de deux bonnes heures de désespoir. C'est ainsi que Max s'affala sur son canapé après avoir jeté son manteau et son sac dans un coin de son salon. Oh de la pizza. Il fronça les sourcils et renifla vite fait avant de se passer le dos de la main sur son nez, venant coller brièvement la part de pizza sur sa face. Max s'arrêta net et se mit à cogiter durant quelques secondes. OH PUTAIN DE LA PIZZA. Le jeune peintre ouvrit soudainement les yeux, les clignant de nombreuses fois à cause de la lumière devenue trop violente pour ses pauvres petites rétines fragiles. Maximilian se releva lentement, très lentement, et passa une main sur son visage avant de la passer dans ses cheveux. Putain pourquoi ça colle un peu. Il eut un petit doute et regarda sa main. De la sauce tomate ? Max recula sa tête, clignant des yeux et enfonçant son menton dans son cou - montrant un magnifique triple menton tout à fait exquis. Il renifla sa main ah ouais de la sauce tomate et la lécha avant de poser son regard sur l'homme qui se tenait face à lui. Il se concentra sur cet individu, plissant les yeux en approchant son visage de lui. Reconnaissant enfin la personne, il se mit à sourire grandement et leva la main en signe de paix et de salutation.
« Alec ! Comment vas-tu ? Oh putain t'as apporté de la pizza c'est génial ! »
... Je l'ai invité ou il est venu à l'improviste ? Oh putain j'sais plus.
« Alors ! T'es donc venu pour... Pourquoi en fait ? Désolé je sais plus s'il te plaît ne me fais pas de mal. »
Sujet: Re: wake me up before you go, go go // max Ven 8 Juil - 18:08
POSTES : 72 OÙ ÊTES VOUS ? : oranda MÉTIER/OCCUPATION : illustrateur et écrivain de livre pour enfant
musique – S'il y a bien quelque chose que j'apprécie chez Max', c'est qu'il n'arrêtera jamais de me surprendre. Je prends un faux air agacé mais je n'arrive pas à m'empêcher de rire en levant les yeux au ciel. Je sais très bien qu'il ne se souvient plus, qu'il ne fait même pas semblant. Ce type est un sketch à lui tout seul. Je suppose que c'est bien, dans cette ville, quelques individus de sa trempe qui ne prennent pas la vie trop au sérieux. J'ai bien conscience que depuis qu'il est entrer dans mon quotidien, les jours paraissent plus aisés qu'avant, plus drôles et plus agréables à vivre.
« Tu mérites des baffes. »
Je lance ça dans un faux soupir, encore une fois, avant de m'étaler sur son canapé – légèrement petit pour deux mais cela fera l'affaire, comme tous les autres soirs. J'ouvre les deux cartons pizzas et les disposent sur la table en évidence.
« Techniquement on regarder le match ce soir. En mangeant de la pizza et en buvant de la bière comme deux beaufs célibataires. Mais bon comme visiblement je suis le seul beauf ici et que tu as décidé de jouer le rôle de l'assisté... »
J'attrape une nouvelle part de pizza. « Je vais te donner à manger. Fais aaah. » Et sans crier garde, sans même attendre sa réponse, je lui balance le morceau au travers de la figure, mort de rire. Il a une tranche de chorizon contre l'oeil droit et la sauce tomate qui lui coule dans le cou.
« Tu serais une super source d'inspiration comme ça pour mon bouffon dans ma prochaine illustration tu sais ! »
Maximilian laissa un peu de place dans son canapé bas de gamme lorsqu'il s'aperçut que son ami illustrateur voulait s'y installer. Il se passa encore les mains dans les cheveux, essayant tant bien que mal de retirer le peu de sauce tomate qui s'y trouvait. Assisté. Tout à coup, Max tourna sa tête vers Alec et lui lança un regard menaçant - enfin, il essayait de le rendre menaçant. Hey d'où j'suis l'assisté là ? C'est toi qui mérite des baf- ... Qu'est-ce qu'il vient de faire là ? Lentement, il vint retirer le chorizo couvrant son oeil droit - après tout, selon les films d'action qu'il avait vu, faire les choses lentement ça donne un côté badass et menaçant.
« ... Ah ouais ? »
Ni une ni deux, il se leva et prit deux parts de pizza. Le peintre se tourna vers son ami, le regardant dans les yeux.
« Que le courroux de Pablo la Castagne s'abatte sur toi, enfoiré ! »
Ne prenant même pas le temps de réfléchir au nom qu'il venait de se donner, Maxi se mit à gifler l'écrivain avec ses deux parts de pizza dont la sauce tomate et les chorizos coulaient déjà. Et merde j'en fous partout sur le canapé. ... Putain pourquoi Pablo la Castagne ? ... Quoique c'est classe.
Sujet: Re: wake me up before you go, go go // max Dim 17 Juil - 14:52
POSTES : 72 OÙ ÊTES VOUS ? : oranda MÉTIER/OCCUPATION : illustrateur et écrivain de livre pour enfant
musique – Il n'a fallut que deux secondes à peine pour que je me transforme en pâte à pizza. J'ai de la sauce tomate et des chorizos qui coulent jusqu'à mes épaules, je sens le sel et le gras. J'ai essayé de me défaire de l'emprise du vil personnage mais en vain, j'en ai partout dans ma barbe. Je ne peux pas m'empêcher de rire mais ma vengeance sera terrible – puis-je seulement parler de vengeance alors que je suis le premier à avoir lancé l'affront ?
Je me rue sur lui à la manière d'un rugby man et l'instant suivant, nous voilà par-dessus le canapé, lui-même renversé. L'atterrissage, lui, est beaucoup moins bien pensé – notamment son genou entre mes jambes. Je pousse un couinement de douleur avant de me mettre en position latérale de sécurité sur le côté et serre les dents du mieux que je le peux.
« Putaiiiiiiiiin Maaaaaaax... ! »
Je me roule sur moi-même. Bordel que ça fait mal. Il n'y a qu'avec Max que ce genre de chose arrive, qu'avec Max que je peux me le permettre et qu'avec Max que je me prends des coups entre les cuisses – oubliez toute idée déplacée s'il vous plaît.
« Vas-y fais toi pardonner amène moi une bière arrrgh avant que je me meurs. »
Oh merde. Max n'eut même pas le temps de comprendre ce qu'il venait de se passer qu'il était déjà couché sur le sol. Il sentit quelque chose d'anormalement dur sur son genou droit. Les yeux rivés sur le plafond, le peintre se demandait bien ce qui pouvait bien s'y trouver bouarf, sûrement une part de pizza... OH MERDE NON PAS LA PIZZA PUTAIN. En se relevant à moitié, il comprit, en voyant son genou, que ce n'était pas une part de pizza... Oups ?
Voir l'écrivain dans cet état faisait mal à son petit kokoro tout fragile... Cependant il eut presque les larmes aux yeux en voyant les parts de pizza par terre. La sauce tomate et les chorizos étaient répandus un peu partout sur le sol et sur le canapé renversé. Tout ce gâchis de nourriture était inacceptable. Peut-être que si je me dépêche de les ramasser, ces parts seront encore comestibles... VITE. Il sauta tel un félin dans la savane sur les morceaux de la délicieuse nourriture et ramassa le plus de parts qu'il pouvait.
« ... Oh non... »
La vision de la sauce et de la garniture mélangées avec la poussière qui se trouvait en dessous du canapé donna envie à Maximilian de vomir ses tripes. Le musicien en herbe, dégoûté, les jeta d'un mouvement de main et nettoya ses doigts sur le visage et les cheveux d'Alec avant d'aller lui chercher une bière.
« Ce sera fait mon cher camarade, après tout après la guerre, il y a le réconfort... Ou un truc du genre. »
Il ouvrit le réfrigérateur, prit les deux dernières bières et vint rejoindre son ami agonisant sur le sol. Max lui tendit une bouteille, prit la radio avec lui et vint s'asseoir aux côtés de l'illustrateur.
« Bon... »
Le moment de faire ce qui était prévu était enfin arrivé... Mais...
« On devait faire quoi déjà ? »
blblbl:
Je suis vraiment désolé pour le retard, l'absence & tout je prenais un petit mois de vacances avec les poules et les lapins
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