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MessageSujet: This is gonna be Legen… Wait for it… Daaary - ft.Maxi This is gonna be Legen… Wait for it… Daaary - ft.Maxi EmptyJeu 14 Juil - 1:27
Chihiro Nakatani
POSTES : 59
MÉTIER/OCCUPATION : Je t'aime, et toi ?

This is gonna be Legen… Wait for it… Daaary [ft.Maxi]


La brune se faufila tant bien que mal entre deux plaques de tôle brûlantes et gondolées par le temps. Rajustant les bretelles de son sac, elle enjamba prudemment mais sûrement les fourrées, en habituée. Le sol était jonché de déchets, de flaques d'eau trouble, de tas de ferraille et de mauvaises herbes, autant de traces de vie et d’on ne savait quels forfaits qui y avaient été commis. On y trouvait aussi toutes sortes d'insectes et de reptiles peu amènes, si bien que Chihiro s’efforça tout en se déplaçant vers l'autre extrémité du terrain vague de taper généreusement des pieds pour apeurer les bestioles. Rien ne servait de tenter le diable. L'autre solution aurait été de faire un détour en contournant les blocs de bâtiments qui jouxtaient la gare. Or ce passage, quand bien-même regorgeait-il de petits dangers et quand bien même le temps ne la pressait guère, lui faisait gagner quelques précieuses minutes.

Petite foule qui, malgré l’heure précoce, se bousculait de l’autre côté. Chihiro se hissa maladroitement par-dessus une barrière, épousseta ses mains contre ses flancs puis se dirigea vers des escaliers d’une démarche tantôt féline tantôt trottinante parmi les autres passants.

Quelques minutes plus tard, elle se laissa glisser contre une colonne avec un sourire satisfait, légèrement étourdie par la chaleur. La gare n’était pas vraiment à deux pas du cocon qu’elle partageait avec Evangéline, mais son passage secret avait le mérite de la faire atterrir tout près des quais. Chihiro s'accroupit et sortit tranquillement un ouvrage de son sac à dos. Un Renard à mains nues, d’une certaine Emmanuelle Pagano. L’avait-t-elle acheté pour des broutilles chez le bouquiniste du coin ou bien déniché dans les affaires de son amie ? Pas le moindre souvenir. En revanche ce dont elle se souvenait bien c'est de l’avoir alors délaissé après quelques pages à peine, vite ennuyée et agacée de n'y comprendre que des bribes de mots, usant de son français médiocre. La veille, elle l’avait enfin extirpé de l’oubli, dépoussiéré et a constaté avec surprise qu’il n’était pas si lassant et incompréhensible que cela, et qu’il méritait un minimum d’attention. Ses yeux se mirent à en parcourir furieusement les lignes, mais son attention était également disputée de temps à autre par les soldats qui, un peu plus loin, martelaient de leurs lourdes bottes le macadam ensablé. Il y avait aussi ces deux garnements qui s’en donnaient à cœur joie contre une cannette rouillée, à deux pas de là, en attendant le train. Proprets, bien habillés, sûrement bien nourris. Le contraste avec les gamins malingres qu’elle croisait d’ordinaire au marché, à côté de Shantytown, était flagrant. Leur mère -du moins elle imaginait qu’il s’agissait bien d’elle- était assise sur un banc, à proximité et feuillettait un magazine d’une main gracile, le front délicatement abrité par un élégant chapeau. Chihiro céda derechef son attention à sa lecture.

« Elle m' a raconté qu'il lui arrivait de lire aussi ente les pages, entre les pages et dans les pages en même temps, parce que les livres, c'est comme le sang, ils sont marqués. Pas génétiquement, non, mais ils ont des marqueurs aussi, pas des marque-pages, si, des marque-pages, mais des marque-pages qui sont des marques de gens. »


Quelques minutes, une demie-heure, une heure plus tard, son regard se décousit à nouveau de l’ouvrage pour aller se poser sur la mince et lumineuse silhouette d’un train - le plus moderne qui soit - entrant en gare. Autre dissonance ; la belle allure de l’engin détonna parmi les wagons bringuebalants et défraîchis qui occupaient les autres quais. Chihiro sauta sur ses deux pieds et rangea son livre dans son sac qu’elle porta du bout des doigts en s’avançant. Inconsciemment, elle se mit à trépigner, parmi les autres passants et voyageurs, guettant les portes du train qui venait de s’arrêter.

Et puis, brusquement, ce fut un ballet de costumes, de mallettes et de valises à roulettes qui se déversa sur le quai. Chihiro n’était plus qu’une petite tête brune se hissant par intermittence sur la pointe des pieds et haussant le menton pour tenter d’y voir quelque chose dans cette marée soudaine.

« Max ! » S’exclama-t-elle enfin, en sautillant.

Un sourire ravi vint étirer ses lèvres alors qu’elle trottinait tranquillement jusqu’à son ami. Celui-ci n’avait pas l’air plus traumatisé que cela par le trajet; c’était un habitué, au même titre qu'elle était une habituée des petites misères traînant dans son tendre terrain vague d'à côté de la gare. Toujours ce charmant et large sourire plaqué sur les lèvres du jeune homme, et elle devina également son sempiternel sac-à-dos d'écolier hissé sur ses épaules. Chihiro prit tout de même la peine de piocher les deux oranges qu’elle avait préparé dans son propre sac - et accessoirement substitué à l'étalage où elle travaillait, au marché, sous le regard désapprobateur d'Akmar, à qui elle adressa d'affectueuses pensées - et en lança nonchalamment une au voyageur, son sourire se fit moqueur.

« T’as fait bon voyage ? »

Mais voilà qu'elle se sentait à nouveau bousculer par les voyageurs pressés, alors qu'elle épluchait son fruit. Elle enfila les bretelles de son sac, enjamba l'espace qui la séparait de son ami et attrapa ce dernier par le poignet, armée de son éternel regard facétieux:

« Fuyons. Repli stratégique, camarade. »

Et elle fuit donc, tournant les talons, claquant la langue et entraînant Maximilian dans son sillage.


« Tu dois avoir plein de choses à me raconter. Dis-moi tout. Tu veux faire quoi aujourd'hui ? Oh je connais un endroit ! Ce serait super qu'on trouve une moto, mais ça c'est pas un soucis tu vois, je connais quelqu'un ... »

Le reste de son intarissable et enthousiaste flot de paroles se perdit peu à peu dans la foule.

MessageSujet: Re: This is gonna be Legen… Wait for it… Daaary - ft.Maxi This is gonna be Legen… Wait for it… Daaary - ft.Maxi EmptyJeu 14 Juil - 15:11
Maximilian Marks
POSTES : 56
OÙ ÊTES VOUS ? : oranda
MÉTIER/OCCUPATION : peintre & musicien débutant
This is gonna be Legen… Wait for it… Daaary
(ft. chihiro)
Max n'avait jamais vraiment compris comment les trois gouvernements avaient réussi à mettre en place des ponts et des voies ferrées reliant ces trois mêmes cités ; mais ça permettait à tout le monde de se rendre un peu n'importe où et de respirer un bon coup en oubliant son travail dans certains cas. Cependant, ses déplacements à Amenti permettaient au peintre et musicien de regagner de l'inspiration en profitant de l'air chaud et des paysages désertiques mais surtout en fréquentant les habitants de ladite cité.

En regardant par la fenêtre, il eut un éclair de génie : jouer de l'ukulélé pour instaurer une ambiance joyeuse dans le train ; cependant un enfant vint lui faire comprendre que ses dissonances irritaient les gens à bord plus qu'elles ne les apaisaient. Il rangea alors son petit instrument dans la housse qui lui était dédié après cette révélation soudaine et violente. C'est pas juste.

Mais son petit cœur fit quelques bonds en voyant le train s'arrêter à la gare d'Amenti. Maximilian prit donc son sac à dos, sa housse, ses lunettes de soleil et mit sa casquette sur sa tête. Une fois les deux pieds dehors, il respira un grand coup. Aaah… Un sourire vint étirer ses joues alors qu'il fit quelques pas de plus. Cependant, une voix familière qui criait son nom le fit se tourner dans sa direction.

« Chihiro ! »

Il attrapa non sans une certaine difficulté l'orange qui venait de lui être lancé par son amie. Heureusement que je sais un peu jongler putain.

« Oh bah écoute ouais ouais j'ai fait un bon voyage ouais. »

Mais il n'eut même pas le temps de commencer à éplucher le fruit qu'il se fit entraîner de force par la jeune femme dans une course effrénée à travers la foule de voyageurs. Attends qu'est-ce qu'elle dit là ? J'ai cru entendre parler de moto et… L’impensable se produisit : Max venait de se faire bousculer involontairement – ou du moins, il l'espérait – par un monsieur qui passait par là ; et ce contact soudain fit tomber l'orange que le musicien avait dans sa main.

« NOOOOON ! »

Il regardait derrière lui, le bras tendu vers la foule qui venait couvrir peu à peu son fruit dont le jus se répandait sur le sol. JeJe ne pourrais donc pas la manger ?Je ne pourrais donc pas profiter de son délicieux jus ? Son visage prit un air morose, effaçant le sourire qu'il présentait. Max se tourna donc vers son amie, essayant de communiquer avec elle malgré la foule – bien qu'elle se faisait de moins en moins présente au fur et à mesure qu'ils avançaient.

« Attends t'as parlé d'une moto ? Parce que si ouais t'inquiètes même pas j'suis un professionnel en ce qui concerne le pilotage d'engin à deux roues, ça me fait même pas peur et tout ! »
MessageSujet: Re: This is gonna be Legen… Wait for it… Daaary - ft.Maxi This is gonna be Legen… Wait for it… Daaary - ft.Maxi EmptySam 30 Juil - 21:56
Chihiro Nakatani
POSTES : 59
MÉTIER/OCCUPATION : Je t'aime, et toi ?

This is gonna be Legen… Wait for it… Daaary [ft.Maxi]


Chihiro ralentit peu à peu pour adopter une cadence un peu plus soutenable. Il fallait savoir se ménager; elle espérait en revanche que la journée ne sera pas de tout repos. Libérant le poignet de son ami, elle remarqua le désappointement qui imprégnait les yeux, d’ordinaire si rieurs et empreints de chaleur, de ce dernier, ainsi que l’aspect désespérément vide de sa main libre. Après quelques secondes de tergiversation et de mouvements agiles pour se faufiler entre les passants, la brune fit une légère grimace et tendit à contre-coeur quelques quartiers de son orange au jeune homme; c’est qu’elle appréciait la fraîcheur dont le fruit -dûment acquis- était vecteur; plus il y en avait pour elle, mieux c’était. Mais enfin, la mine tristounette de son ami avait réveillé en elle un élan de générosité.

« Ah ouais ? » fit-elle, en réaction à la dernière remarque du jeune homme.

Sur son visage se calqua un air dubitatif et insolent, tandis qu’elle avalait rapidement un quartier d’orange.

« C’est ce qu’on va voir ! Figurez-vous, Monsieur, que moi aussi je sais conduire. Très bien même ! »


Elle omit volontairement de l’informer qu’elle n’avait manié ce type d’engin que deux fois dans sa vie, tout au plus, et ce, dans les deux derniers mois, avec la même bécane et avec un nombre conséquent d’accros, qui plus est; rien ne servait de l’affoler.

« Tout va bien à Oranda ? » ajouta-t-elle rapidement et sans trop réfléchir; tout était bon pour changer de sujet.  « Il faudra que je vienne t’y embêter, un de ces quatre » elle dit cela avec un sourire espiègle et en se tournant vers son interlocuteur, adoptant une périlleuse marche arrière dans l’agitation environnante.

C’était une remarque qui avait déjà glissé entre ses lèvres maintes et maintes fois. Bien sûr qu’il faudrait qu’elle foule le sol de la cité bleue, un de ces jours. Un de ces jours il faudrait bien qu’elle se décroche de son rocher ocre pour aller voir ailleurs. Amenti en avait assez d’elle et ne tarderait pas à lui mettre un coup de pied au derrière; ça se sentait, ça se voyait et ça s’entendait. Une mi-temps s’imposait et un peu de répit n’avait jamais fait de mal à personne. Mais surtout, Chihiro brûlait de déposer son regard sur d’autres horizons; faire cela en compagnie d'un ami était une perspective encore plus réjouissante.

Ils arrivèrent dans le hall principal de la gare. Ici, ce fut un nouveau pétrin de bras et de jambes, de mallettes et de chapeaux empressés qui les accueillit. Parvenant à slalomer tant bien que mal entre les passants, il atterrirent dans la grande rue qui précédait la gare.

Il fallait environ vingt minutes pour arriver au garage, ce qui permit à Chihiro de rattraper le temps perdu en bombardant impunément son ami de questions plus ou moins pertinentes et de récits tous plus rocambolesques les uns que les autres.

La chaussée et les trottoirs n’étaient guère plus déserts que la gare et pour traverser ce torrent humain puis cette marrée d’automobiles, de charrettes à fruits et légumes, de vélos, etc. c’était toute une histoire. Les vapeurs accablantes dispensées par le sol ainsi que la fumée nauséabonde prodiguée par les pots d’échappement n’arrangeaient pas les choses. L’habitude avait beau être là, on en devenait irritable, les protestations et les coups de Klaxon fusaient, les poings se levaient, la marche était laborieuse, le sable et le soleil agaçaient les yeux, Chihiro ne se gêna pas pour jouer de ses coudes osseux et se frayer sans autre forme de procès un chemin entre les passants déjà agacés. De temps en temps, des engins de l’armée se frayaient un chemin, transportant des soldats armés de la tête aux pieds. Certains  descendaient des remorques, fusil redressé contre l’épaule, pour inspecter au hasard les charges de quelques camions. Une journée comme une autre, somme toute.

Une fois arrivés à bon port, les deux jeunes gens s’introduisirent dans le garage; un hangar plongé dans une obscurité à peine entrecoupés de quelques néons faiblissants et dans une agréable fraîcheur. À première vue la journée était calme; d’ordinaire encombré, l’endroit ne comptait que deux véhicules stationnés. Avisant une tignasse familière accroupie au-dessus d’un cadavre de ferraille, Chihiro s’approcha à pas de velours, saisit les frêles épaules et s’exclama:

« BOUH. »

Le bambin sursauta, se dégagea sans ménagement des mains de la jeune femme et gratifia cette dernière d’un regard incendiaire. Il n’avait jamais été du genre bavard, mais difficile de ne pas cerner l’intelligence que cachaient ses yeux enfantins.

« Tom, voici Maximilian » présenta-elle en désignant théâtralement l’intéressé de ses deux-mains. « Max, Tom. Tom, Max. »

Le gamin répondit par un hochement de tête solennel. Les présentations dûment faites, Chihiro s’éloigna en direction d’une autre silhouette penchée sur un plan de travail, abandonnant de manière assez déloyale son ami au regard inquisiteur et quelques peu méfiant du petit garçon.

« Salut Babsie, je peux emprunter ta moto ? » lança la jeune femme sans autre forme de procès.

L’interpellée se contenta d’actionner sa perceuse électrique en guise de réponse. Le vrombissement de l’outil retentit dans le hangar pendant quelques instants, avant qu’il ne soit reposé sur le plan de travail. La dénommée Babsie essuya tranquillement ses mains dans un chiffon puis daigna enfin se tourner vers la jeune femme, arborant le même regard inquisiteur que le petit garçon. C’était une jolie femme, d’environ une trentaine d’années, de longs cheveux bruns et épais, des yeux sombres perçants, une silhouette élancée et des muscles saillants, la peau tannée par le soleil et par le sable, un regard à l’épreuve de la vie et du temps qui étaient siens.

« S’il-te-plaît ? » Ajouta Chihiro en se tortillant et en la suppliant du regard ; il fallait mettre toutes les chances de son côté.

La travailleuse se tourna vers Maximilian, une lueur suspicieuse au regard. Chihiro, qui commençait à s’impatienter, suivit se dernier et fit à nouveau les présentations:

« Je te présente Maximilian, c’est un ami. »

Elle se tourna à nouveau vers son interlocutrice. Tout cela n’était qu’une belle mascarade, pour intimider quiconque aurait de mauvaises intentions. Après quelques échanges, Barbara se tourna sur sa chaise et glissa jusqu’à l’extrémité du plan de travail. Le tour était joué. Elle attrapa des clefs puis glissa à nouveau vers les deux jeunes gens. Les clefs en l’air, elle les tint en dehors de la portée de Chihiro, avertissant cette dernière du regard; il ne fallait pas crier victoire trop vite.

« Je te la rends ce soir sans égratinure et je garde Tom Samedi prochain gratis. Deal ? » céda solennellement Chihiro.

Elle tendit la main pour recueillir la clef mais Barbara choisit de la laisser choir dans celle de Maximilian. Elle ignora la grimace outrée de Chihiro - bravo la confiance ! - et s'adressa au jeune homme:

« Si tu sais conduire une moto » fit-elle à l’intention du jeune homme « Je préfère que tu prennes le volant. »

Elle adressa un hochement de tête et un regard entendu au jeune homme puis fit un signe de main pour intimer aux deux jeunes gens de déguerpir. Chihiro obtempéra en faisant mine de bougonner, pour donner le change. Elle parviendrait bien, un moment ou l’autre, à substituer le volant à son traitre d’ami, quand bien même il ne méritait pas cette qualification.

HRP:
MessageSujet: Re: This is gonna be Legen… Wait for it… Daaary - ft.Maxi This is gonna be Legen… Wait for it… Daaary - ft.Maxi EmptyDim 4 Sep - 15:42
Maximilian Marks
POSTES : 56
OÙ ÊTES VOUS ? : oranda
MÉTIER/OCCUPATION : peintre & musicien débutant
THIS IS GONNA BE LEGEN... WAIT FOR IT... DAAARY
ft. CHIHIRO NAKATANI
... Elle... me donne une partie de son orange ?... C'est la meilleure amie qu'on puisse avoir au monde en fait. Après ce constat, Maximilian prit l'orange dans sa main, la regarda en clignant plusieurs fois les yeux pour se persuader que c'était bien réel. Il posa délicatement les quartiers d'orange dans sa bouche et les croqua d'un seul coup, faisant involontairement couler une partie du délicieux jus sucré par le coin droit de sa bouche. Ne remarquant pas le fait qu'il était - légèrement - dégueulasse en mastiquant le fruit la bouche ouverte, il continua de marcher aux côtés de Chihiro comme si de rien n'était.

« Hmm... Mouais... Hm... Tout ch'pach'bien à Oranda hm. Hm. Elle hest bonne chett'orange. » répondit-il en mâchant, quelques gouttes du fruit venant atterrir sur le sol chaud d'Amenti.

Le peintre avala alors les quartiers d'orange, se délectant de chaque morceau, chaque goutte du liquide frais et sucré. Il passa sa main libre sur le coin de sa bouche, la nettoyant du mieux qu'il pouvait. Max était très pensif, ne prêtant que très peu attention à ce qu'il passait autour de lui ou à ce que son amie pouvait bien lui dire. Il hochait juste de la tête lorsqu'il s'apercevait qu'elle ouvrait la bouche. C'est quelle poignée déjà pour freiner quand on est en moto ? Et puis où on va en trouver une ? C'est cher une moto ? J'espère que c'est pas trop cher j'ai juste assez d'argent pour retourner à Oranda et -

C'est quoi ce garage ? Tentant de comprendre comment et pourquoi ils étaient là - aaah mais c'est pour la motoooo -, Max leva juste la main pour saluer l'enfant et la garagiste Busby ? Bubsy ? Boobsie ? Bouarf, peu importe. Il fut tout de même très heureux en voyant la femme en face d'eux lui tendre les clefs du deux-roues. Un sourire radieux - montrant quelques bouts de quartiers d'orange encore accrochés à ses dents - prit place sur son visage alors qu'il sautillait à moitié sur place. Le peintre posa son derrière sur le siège de la moto et tapota la place qu'il laissait à son amie, lui faisant subtilement signe de s'asseoir.

Une fois ceci fait, il fit un signe d'au revoir à la sympathique garagiste.

« Ne vous en faites pas madame Bizbie, on vous la ramènera comme neuve. Après tout, le vélo à trois roues et la moto c'est pareil ahah ! Bon... »

Après quelques essais foireux, Max parvint enfin à faire démarrer l'engin... Cependant, il ne s'attendait pas à une telle vitesse et il n'arrivait pas vraiment à contrôler l'engin. Suite à quelques zigzags, Maximilian et Chihiro étaient enfin en train de traverser le désert aride d'Amenti - et ce, seulement en ligne droite pour ne pas risquer de faire basculer la moto. Mais le jeune homme n'était pas spécialement rassuré par la vitesse du véhicule et conduisait avec les yeux à moitié fermés et la bouche grande ouverte, hurlant de toutes ses forces. Les larmes lui montaient presque aux yeux.

« AAAAAAAHHHHHHHH »


blblbb:
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